Le schéma de principe de base pour le redressement d'un réseau alternatif triphasé est le pont de Graëtz à six diodes de la figure 1.8 :
Les diodes D1, D2 et D3 permettent le libre passage des alternances positives du réseau tandis que les diodes D4, D5 et D6 permettent le passage des alternances négatives. Toutefois, les diodes ne sont conductrices que lorsque la tension de la cathode est supérieure à celle de l'anode d'une valeur appellée tension de seuil. Il en resulte que sur la borne E+, on dispose du potentiel positif le plus haut des trois phases et sur la borne E- du potentiel négatif le plus bas par rapport au point neutre N comme indique sur la figure 1.9.
La phase 1 du réseau, qui nous sert de phase de référence, s'exprime comme:
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(1.82) |
Les phases 2 et 3 sont déphasées respectivement de
et
par rapport à la phase 1 d'où :
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(1.83) |
E étant la valeur efficace entre ligne, on a la valeur crête qui vaut alors:
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(1.84) |
Nota : Lorsque la nature de la tension d'un réseau alternatif n'est pas précisée, on considère la valeur efficace par défaut.
La valeur efficace d'une tension (courant) alternative est égale à la valeur d'une tension (courant) continue qui provoquerait le même échauffement dans une résistance donnée [64].
La valeur moyenne (Ed) est la tension moyenne obtenue en sortie du redresseur.
En ce qui conçerne la tension aux bornes du récepteur, il est plus simple de l'observer vue de celui-ci en choisissant E- comme référence. La tension E+ suit alors les sommets des tensions entre lignes sinusoïdales.
Avec
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(1.86) |
guillaume 2008-11-17